Calvaire de Sion suite...

DROIT de REPONSE à « OUEST.FRANCE ». (Suite article du 2 août 2012)

Monsieur Maréval,

Directement mis en cause dans votre article, vous me permettrez de m’accorder de répondre à tous les apôtres de l’hypocrisie dans la gestion du dossier du Calvaire de Sion.

Tout d’abord, cette affaire a été révélée par le Monsieur le Maire en Conseil Municipal, lequel s’est clairement exprimé sur les origines d’un acquéreur que la présence d’un calvaire dérangeait mais sans communiquer sur son identité que nous ignorons encore aujourd’hui.

Ensuite force est d’observer que la Municipalité a montré ses limites en ne prenant pas ses responsabilités dans la défense du Calvaire de Sion qui appartient au Patrimoine de St Hilaire depuis 1924, et qui ne doit pas être déplacé qui plus est aux frais du contribuable pour satisfaire des intérêts privés.

Invoquer des motivations privées, personnelles ou laïques et non religieuses  pour demander la disparition de la représentation du Christ sur la Croix sont des éléments de langage qui ne trompent personne mais qui sont constitutives d’un dangereux précédent.

De futurs acquéreurs sur la commune pourront-ils aussi impunément exiger la destruction ou le déplacement de nos valeurs et de nos traditions ?

Enfin, nous sommes  consternés par les propos du Maire qui nous a empêché de répondre à ses accusations  « d’ incitation à la haine raciale » en Conseil Municipal et par les propos méprisants et provocants de l’acquéreur sur  les 200 signataires de notre pétition pour le maintien du Calvaire de Sion.

Pascal Dubin